Samedi 18 juillet 2015

Le chapitre intitulé « Sans paroles » dans L’Empire des signes est devenu, au fil du temps, un grand sujet de désaccord entre l’auteur et moi, voire toux ceux – permettez-moi de généraliser – qui se confrontent à une langue étrangère encore incompréhensible après des mois de vie dans le pays. « La masse bruissante d’une langue inconnue constitue une protection délicieuse, enveloppe l’étranger (pour peu que le pays ne lui soit pas hostile) d’une pellicule sonore qui arrête à ses oreilles toutes les aliénations de la langue maternelle (…). Aussi à l’étranger quel repos !« , écrit Barthes. Permettez que je fasse la moue tandis que je m’esbaudis à essayer de comprendre ce qu’ils disent, tous, lors de cette remise de prix ou dans cet amusant dessin animé – avec sous-titres japonais, histoire de… – ももの手紙 (Lettres à Momo)

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