Au bout d’un nombre trop important de minutes et de kilomètres, un choc : j’ai oublié mon appareil photo. Il faut des heures pour se faire à l’idée, pour digérer cette idiotie. Un acte manqué ?
Il n’y aurait pas forcément eu beaucoup d’images à faire, mais vous me connaissez, il y aurait eu beaucoup d’images faites.
Il y aura tout de même quelques images prises avec la tablette et le téléphone, le mont Daisen bien sûr et l’élégance de sa courbe ; le musée Shoji Ueda et la sobriété de ses angles ; les deux réunis.
Il y aurait eu des images de montagnes, la beauté sans fard du sanctuaire de daisen-ji, les moindres détails de la maison au fond des bois et de tout ce vert qui l’entourait, des myrtilles, un poney, des jeux d’enfants peut-être, la voiture de location, les immeubles au milieu des rizières, un peu la mer. Il n’y aurait pas eu la couleur rouge-sang du coucher de soleil du mardi, vu depuis le onsen. Il n’y aurait pas eu ton visage surpris en voyant M, là, oui là, non mais c’est incroyable.