Un café chez J dont je fais la connaissance, rejoints par D qui part demain puis Y. Je croise ensuite rapidement Ph, que je ne connais pas non plus, mais j’ai aperçu un échantillon de ses superbes photos accrochées dans le couloir.
Arashiyama, suite. Y gravir un chemin, des marches, l’horizon n’est parfois que des lignées de troncs, pour arriver à l’étonnant mélange visuel entre un temple et une cascade, mais trouver presque normale la présence de seaux en plastique.
On déjeune ensuite de la version japonaise du plateau-repas… Joli lieu, service parfait, multiplicité des saveurs, mais on retiendra surtout le tofu chaud à plonger dans le bouillon : un délice.
Une pause chez le loueur de de scooter pour deux jauges à revoir (celle de l’huile et celle de mon casque) puis le bonheur singulier de trouver des olives au milieu de tous les produits exotiques, au propre comme au figuré, qui remplissent les rayons du supermarché. Un café et un muffin à la fraise comme si déjeuner n’avait pas suffi, une lignée de personnes solitaires plongées qui dans un téléphone, qui dans un livre, qui dans ses pensées… Des hauts-parleurs s’extraient quelques improbables musiques de circonstance, ici aussi c’est Noël, qui serait, d’après ce que l’on me racontera plus tard, plutôt l’équivalent de notre Saint Valentin.
Après le dîner nous rejoignons le petit groupe pour un verre chez Japonica. Les serveurs et les habitudes locales insistent pour noyer le shu dans de la glace ou de l’eau gazeuse et l’on s’incline, après tout donnez-moi de la coutume, je suis là pour ça.