Tu pars, je reste, on inverse les rôles. Place d’Italie tu descends, je continue, direction la MEP. Les expositions actuelles me laissent froid, ça photoshopise, ça portraitise, bof bof… Reste Charlotte Rampling, une ambiance, sa voix merveilleuse en arrière plan délicat, quelque chose de simple, sa beauté captée par les autres dont 4 photos fabuleuses de Paolo Reversi, une belle galerie d’autoportraits d’artistes sélectionnés dans la collection du lieu et puis son univers en images, qu’on aurait voir autrement qu’en diaporama sur 4 écrans. On aurait aimé les regarder plus longuement, s’arrêter, on rêverait d’avoir les mêmes souvenirs pour avoir au fond des yeux d’aussi belles images rien que pour soi ; la petite fille nue sur le canapé à fleurs, la Chine, la joie d’un photomaton avec quelque acteur jovial…