Dimanche 10 mars 2013

Dix jours déjà. Jolie sonorité : dix jours déjà.

Je reviens ici, pour poser quelques mots, même si depuis hier je me dis que Twitter pourrait bien, durant ces quatre mois, prendre un peu le relais. Twitter, média facile pour noter les actes, les lectures, les liens, les moments…

Dix jours de cours, méthodo, sémio, anglo, sponso, stratégo… Échanges, paroles, découvertes, au départ on se regarde, on se tourne autour… D’un cours à l’autre, je change de place, de voisin, de voisine, de sourires, de méthode, de cahier. J’apprécie l’osmose, l’unité, la diversité, le plaisir que l’on a tous à être ici, l’énergie, la synergie, le binôme qui se forme devant la machine à café, le choix du sujet par curiosité, par envie, connaissance, projection, idées… Choisir c’est renoncer aux mille-et-un sujets auxquels j’avais pensés.

Le vocabulaire s’étoffe ou se précise – corpus, terrain -, les lectures s’étendent – Barthes, Foucault -, je te questionne, tu décryptes, je note, relis, relis, relis encore et encore pour comprendre et intégrer des notions tellement nouvelles.

Le soir et les fins de semaine offrent quelques moments plus habituels, des respirations, des partages, même si mon regard est déjà imprégné de ce que j’ai commencé à apprendre. Au Palais de Tokyo on se penche sur Roussel et on s’épanche sur Julio Le Parc, sur le petit écran on quitte Pialat et sa Maison des Bois, au Jeu de Paume on espérait (et je m’énerve face au léger flou sur le rôle de Laure Albin-Guillot durant le Régime de Vichy), à La Tourelle on tête-de-veau, au cinéma on coq-à-l’âne (Blanca Nieves, Sugar Man, 5 caméras brisées)…