Il suffit d’aller au bout de la ligne 10, mais ce bout là-bas côté ouest, celui qu’on ne fréquente pas, pour découvrir (enfin, depuis le temps qu’on en parle), un admirable coin de verdure aux couleurs choisies, aux recoins japonisant qui nous rappellent que dans deux mois, nous y serons à nouveau. Le jardin Albert Kahn est un hymne à la sérénité, à la couleur, au calme. Le musée est peut-être trop bavard, les cartels parlant pour rien puisque je ne les lirai pas, l’esprit ailleurs, dans ce Japon des années 20, dans ces lointains, dans ces drapeaux accrochés avec joie fin 1918. Et les regards d’hier vous accrochent dans d’improbables coloris.