Dans quelques boîtes rangées dans la remise restent encore de nombreux souvenirs et autres papiers, coupures, etc., conservés, parfois, sans vraiment savoir pourquoi, même si cette formule n’est qu’une formule (tout faite) et qu’on sait toujours pourquoi on les garde, ne serait que simplement pour le souvenir que ça évoque, la période, les petits riens englobant la petite chose.
Parmi tous les documents conservés, il y a ces quelques chroniques d’Olivier Dahan dans Libération, datant de 2001. Je ne les lisais parfois qu’en diagonale, mais j’y trouvais à l’époque un mélange de subversion (toute relative), de légèreté… et de nostalgie, aussi, je crois – celle de ces années d’insouciance où j’allais clubber chaque samedi soir au Tuxedo. J’avais donc conservé quelques chroniques pour ce qu’elles m’évoquaient plus que pour l’objet lui-même… Toujours est-il que, pour en conserver la trace avant de partir “là-bas”, me voilà ce mercredi scannant deux ou trois papiers, lorsque apparut au verso d’une page du 26 mars 2001, un article sur Vincent D. Vincent était donc là au milieu de feuilles mortes et de cartes postales tachées de patafix. J’avais donc croisé son chemin dans ces revues et quotidiens trop survolés, trop vite jetés, rangés ou découpés, comme pour Philippe, Valérie ou toi, sans imaginer – pensez-vous, début 2001 ! -, sans imaginer du tout la suite, cette suite, toi, nous, eux, etc.
(Bon sinon je suis allé chez le coiffeur, mais c’est une autre histoire)