Médiathèque de l’Institut franco-japonais du Kansai. Sur une étagère, un essai d’autrefois : Les romans de Robbe-Grillet. Préface de Roland Barthes. J’ouvre, commence à lire, retrouvant ce plaisir savant teinté de la sensation curieusement presque agréable de ne pas tout saisir, retrouvant ce besoin de devoir insister pour se concentrer et comprendre – bien plus que sur les notices Ikéa suivies rigoureusement le matin -, comme si je profitais du texte sans y creuser le sens, ce qui tombait à point nommé puisque Barthes parle dans la préface de l’être-là d’un texte.
Le soir, premier dîner entre amis, première (terrible) erreur entre gauche et droite pour expliquer où nous habitons, premier hanabi faisant sortir les voisins pour regarder au loin (sur les bords du lac Biwa ?) les étoiles multicolores et fugaces des feux d’artifice.