Derrière le comptoir d’accueil, une femme. L’air plutôt strict, sans faire d’effort linguistique, elle pourrait modifier l’opinion que j’avais sur les employés du service de l’immigration – sympathiques. Je lui parle dans un anglais le plus articulé possible, elle répète le dernier mot, j’acquiesce en japonais et puis je vais attendre, le ventre vide et le numéro 518 en main. Quand elle revient, mon numéro s’affiche ; un grand sourire aussi, sur son visage.