Et voici que soudain, parce que je décidai de tourner à droite, je découvrai les commerces de Omiya dori, interminable rue de Kyoto dont l’extrémité nord regorge de primeurs aux devantures rouillées, de boutiques désuètes de vêtements pour femme, de pâtisseries chic, de ce petit restaurant qu’il faudra tester, d’une jardinerie qui deviendra sûrement une destination régulière, d’une immense poissonnerie tout autant indispensable, de cafés comme je les aime et comme il y en a tant, retrouvant quelque chose de ces villes françaises dont on regardait un peu tristement l’atmosphère d’abandon.