Vendredi 26 septembre 2104

Il y a dans ce que je suis, comme elle, Calcutta, des palais à l’abandon. C’est le début, il n’y en a pas d’autre. Quelque chose s’est résumé dans cette phrase. Je ne l’ai pas inventée. C’était ds semaines après Calcutta. J’écoutais des violons et des violoncelles travailler un concerto de Haydn, j’ai sorti le carnet de mon sac et je l’ai notée.

Dominique Sigaud ; Partir, Calcutta

Cette douce promenade entre Imamya et Daitokuji sous le soleil avec M&C arrivés la veille et repartis le soir ; cette visite de cette artiste danoise, rayonnante sous sa chevelure presque argent ; ce passage au bureau de l’immigration pour en savoir plus ; ce café chaud avec B dans ce café chaleureux ; cette merveilleuse petite librairie dans Shijo et ses trésors inabordables ; cette bière dans ce bar aux teintes de vieille bonbonnière pour faire passer le goût de cette pâte de riz recouverte de miso ; ce ciel ; ce dîner où la mousse au chocolat a encore fait des ravages.