Le quartier où nous vivons, résidentiel – maisons ou petits immeubles -, ponctué de champs ou de serres, n’est pas celui des cartes postales. Pour les images de cartes postales il faut s’éloigner un peu, à peine, vers ce temple plus au nord, où au sud, Imamiya pourquoi pas, Daitokuji évidemment. Le quartier où nous vivons, j’aime y faire des détours, parfois minimes, quelques minutes, un peu, à peine, lorsque je vais simplement faire quelques courses, errant à vélo à travers les petites rues, passant et repassant devant les jardins d’enfants en y cherchant une autre manière de les voir. Et parfois, au hasard d’une rue inconnue, apparait la tristesse d’un toboggan presque oublié, le silence d’une cours d’immeuble, et la surprise horticole de glands couverts d’épines.