Je ne dissocie pas ces deux jours, puisque semblables, liés par la géographie à l’est de Kyoto, de l’autre côté des montagnes ou du lac Biwa, liés par la découverte, la céramique, les musées, la compagnie multi-féminine, et le soir venant liés par un film (que, trop fatigués, on osera couper en deux), un film comme on les aime : Cendres. Magnifique simplicité d’un cinéma attrapant une histoire presque ordinaire (une femme cherchant à mieux connaître sa mère après la mort de celle-ci) pour extraire la fragilité d’une situation et la beauté de ce personnage ordinaire, pleurant un personnage probablement extraordinaire, pleurant sur une absence, une absence longue comme une vie, imprégnée comme un visage sur la pellicule.