Se lever avec la joie d’un enfant et regarder la neige. Tenter plus tard d’aller photographier les montagnes le temps d’une éclaircie, mais par définition ça n’a pas duré bien longtemps. Par bourrasque les flocons se collent à l’objectif, sur moi, humide puisque mal équipé – il faudra y songer. Mais la joie d’enfant est aussi là, au bout de la rue de la crèche, face aux montagnes blanchies.
Alors au dîner on évoquera la neige – brièvement, c’est presque fondu -, cette boutique – brièvement, attendons Noël -, Guimard – moins brièvement et avec le défi d’en parler en japonais un verre à la main. Qu’importe le flocon pourvu qu’on ait l’ivresse.