Dans l’espoir de trouver un vidéo-projecteur de moindre taille et à moindre prix afin de transformer nos séances de ciné-club en… heu… séances de ciné-club… nous voici de retour à Osaka, dans le quartier de l’électronique, à supposer que l’on puisse encore considérer qu’il y a un quartier de l’électronique, puisque, naïvement, nous pensions qu’un tel quartier, par définition, regorgerait de bricoles inédites en tout genre, et surtout d’innombrables versions miniaturisées de vidéo-projecteurs plus clignotant et clinquant les uns que les autres au milieu des écrans plats 3D du géant vert et des ziphounes six, mais non, que dalle en dehors de chez Bic Camera où nous n’étions pas entrés en arrivant dans la ville, snobant cette grande surface (“oh ben non quand même“) pour aller dans ce quartier – et là je vais forcer le trait en évitant de parler des magasins de vidéos pornos – oui donc dans ce quartier aux rideaux baissés et aux vendeurs sachant principalement dire “je ne sais pas” et je ne vous parle pas du l’odeur de tabac froid dans ce bar triste à mourir malgré le programme télévisé au public rieur fin de la phrase retour à la maison.