C’est dans cette “banlieue” que je cherche. Les façades, les ruelles, le rien, le calme, les distributeurs de boisson destinés à l’on ne sait qui, les serres, les champs, les flancs de montagne, la rivière, l’usine là-bas… C’est là que je cherche ce qui pourrait générer quelque chose, parmi d’autres idées flottantes. Cet inventaire photographique non exhaustif des paysages de la banlieue nord-ouest de Kyoto est un lien inattendu avec l’exposition vue le soir-même, où, parmi les trois artistes, une photographe (et ancienne architecte) a déposé délicatement des petites tirages d’ici et d’ailleurs sous pochettes plastifiées. La simplicité de l’installation mais aussi l’idée que le spectateur puisse saisir les images et s’en saisir te touche et me redonne envie d’aller vers la simplicité du journal exposé il y a un an. A suivre…