Tokyo. Encore une fois se laisser aller au hasard, avec pour seul but un lieu et une heure de rendez-vous. J’ai donc 5 heures pour ce trajet Shibuya – Roppongi qui ne nécessite, en ligne droite, que 30 minutes. A un rythme tranquille (surtout parce que je dois arriver frais comme une rose au vernissage du soir malgré une veste et une cravate), je découvre alors le sud de Shibuya, et en particulier Daikanyama puis Ebisu, qui sont exactement ce que j’aime dans cette ville : de charmants quartiers bordés de petites boutiques, de petits cafés, passant du lounge à l’alternatif, du chic au réaménagé… avec au milieu de toute cela un librairie photographique où je dégote un vieux catalogue d’une expo de William Klein pour 1000 petits yens.
La suite serait une longue description de la raison précise et principale de notre venue, à savoir le vernissage de l’expo du Mori, et, plus précisément et principalement, la présence de S et de sa pièce légère, forte et fragile, magnifique (au milieu de quelques autres très belles pièces dont il me faudrait citer les auteurs, mais comme je n’ai pas le catalogue sous les yeux…)