Lundi 11 mai 2015

La nuit était tombée lorsque je suis sortie de l’aéroport, le corps un peu déséquilibré, pesant d’une drôle de façon comme s’il ne cessait de glisser vers le bas. J’avais tellement envie de m’allonger, de m’allonger de tout mon long et plus si possible, que seules les surfaces horizontales attiraient mon regard. Avec un peur de chance, la chambre du ryokan serait exactement comme sur les photos.

Céline Curiol ; L’Ardeur des pierres

Sur la terrasse, je viens saluer le nouveau visage. Je l’avais imaginé brun et plutôt grand, une frange plutôt longue, quelque chose de cette coupe que j’ai eue brièvement en 2012. Et bien ce n’est pas du tout ça. J’arrive heureusement à cacher ma surprise, et il est déjà retourné lorsque je précise qui je suis, mais peut-être l’avait-il imaginé.

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