Brainstormer avec quelques wagashis et puis filer pour revoir sur grand écran les deux films de Dominique Auvray sur Marguerite Duras. Je pourrais en parler longtemps, peut-être devrais-je en parler longtemps, de ce que produisent sur moi la voix de Duras et certaines phrases, pour lesquelles j’emploie en général le terme de fulgurance, mais je ne saurais pas en parler comme il faut. Et puis vient le temps des Q/A. La femme tente de parler en français, mais on n’est pas très sûr, le babil est une masse fluide sans squelette, avec quelques signes francophones, et l’on tente de ne pas rire après la gêne. Et puis vient le temps du dîner, et tu rappelles à D que c’est grâce à elle que tu fais du cinéma. Elle avait oublié. Moi aussi.