Le pain que je jette, là, devant la maison, généralement au pied du mur en parpaings, fait le bonheur des oiseaux, petits (moineaux) et grands (corbeaux), et ces moments passés ici pourraient s’appeler “Et je regardais les oiseaux“, même si, bientôt, les insectes s’imposeront dans mon exercice quotidien de contemplation. L’ambiance printanière laisse pourtant imaginer un papillon coloré virevoltant devant la fenêtre, et c’est en effet un ciel bleu qui s’impose lorsque je pars vers l’est, station Shugakuin. Sur le quai, puisque les infrastructures de cette ville m’offrent encore des surprises, il n’y a pas de distributeur de tickets. Le monsieur que j’interroge me répond très lentement, deux phrases simples, et me voilà surpris, par la réponse et la bienveillance, au point que j’en oublie de le remercier, mais je réparerai cette erreur en descendant – et payant – une station plus loin, puisque je ne prends pas le bon train.