Café Bibliotik. Brownie, grammaire et ginger ale en attendant (toi / lui / le rendez-vous). La musique est des années 80, souvenirs d’années de collégien avec ces chansons de Sting qui tournaient en 33 tours et je me demande si le garçon là-bas ne pourrait pas être celui que l’on doit rencontrer. Mais non, me dit-il. Et puis le voilà, lui, jovial, me confondant avec quelqu’un probablement car il m’embrasse – “le bisou”, dit-il, imaginez-vous ? – et malgré mon grand étonnement je ne dis rien, je fais comme si, j’imagine peut-être inconsciemment le mettre dans l’embarras, mais c’est idiot, il vient de s’y mettre. Moi qui l’avait trouvé trop familier par courriel, voilà l’acmé de cette familiarité, dû peut-être à l’absence de certains codes – son bon niveau en français ayant été acquis en France avec une petite amie locale – ou dû à une jeunesse d’esprit… Acmé juvénile.