Arcades sur Sanjo. Musique de Un homme et une femme, sans les voix, sans les chabadabada. Je viens de laisser M et P après un déjeuner épatant — retourner dans ce restaurant — et un café charmant — retourner dans ce café —, et viens d’acheter quelques cartes, graphisme délicat et simple. Soudain de dos, le sosie (vêtements et silhouette) de J, dont on avait justement évoqué le nom. Juste après la rivière est boueuse, les pluies sont si fortes depuis quelques jours, mais au bord deux jeunes femmes font des bulles de savon et je regarde la scène en pensant qu’ici il reste des plaisirs simples et légers. Au loin, les montagnes alignées en un dégradé gris-bleu magnifique, et cette couche de nuages.
Au café Bibliotik, un ginger ale, les mots que je chercher à écrire et la musique de Feist qui me fait plaisir malgré l’impression de m’être détaché de ce genre d’écoute. A côté il fume après son déjeuner, tasse à café, grosse montre, éventail sombre. Je crois qu’il pleut à nouveau.