La présence d’amis permet toujours d’aller ailleurs, là où l’on ne va jamais, ou si peu. Après un passage à la VK, le petit sanctuaire là-haut est une destination inévitable : plongé au milieu de la forêt, il offre, peut-être plus que d’autres lieux, le sentiment profond de la frontière entre la ville, qu’on touchait juste avant, et la forêt… Alors, tiens, l’idée me prend de prendre ce chemin, pas emprunté depuis 5 ans, chemin qui s’avère chaotique et donc pas très adapté à ma tenue plutôt citadine ; peut-être est-ce pour cela que le randonneur me sourit tandis que je m’assure auprès de lui de la direction vers Nanzenji. La suite, c’est autant de lieux, autant de surprises (« oh mais on s’est vus là-bas », etc.), de petits moments à raconter, liste interminable noircie sur le carnet.