Osaka. Un emploi du temps enfin allégé me permet de revenir dans la cité bouillonnante pour récupérer mon objectif 50mm, joliment réparé. C’est cependant au 35mm que je regarde la ville, du moins une petite portion entre les deux gares d’Osaka et de Shin-Osaka. Entre les deux, le Yodo, fleuve imposant ici son embouchure et sa respiration au milieu de la densité. Entre les deux, une certaine banalité urbaine faite de kombinis et de camions de livraison ; il faudra errer ailleurs pour aimer cette ville. Alors aux alentours de la gare nouvelle, alentours survolés par les ronronnements des avions, je guette les salary-men en chemise blanche, les allures pressées et les contre-jours… histoire d’en aimer les images.