Dimanche 9 octobre 2016

Poum. Deux oiseaux tombent face à moi, ils viennent de heurter la baie. Deux, batifolant sûrement. Je me précipite. L’un des deux meurt après quelques derniers mouvements de patte. Le deuxième gigote un peu plus, et si toute mon attention ne sert à rien après un tel choc, le voici qui reprend ses esprits, et s’envolera, finalement, seul.
Là-bas, à l’école du quartier, c’est la vie ; demain c’est la journée du sport, et aujourd’hui les familles se réunissent pour courir, jouer… Je regarde ce “spectacle”, cette vie de quartier, cette simplicité, cette joie de vivre, ce monde loin du mien et m’amuse surtout de ces courses à deux, parents et enfants (de maternelle ?)… Un peu plus loin, au café, il y a ce garçon de peut-être 18 ans que la mère materne et que le père ignore. Il est onze heures, ils ont commandé des soba, et le silence est rompu par des slurp. (Parler une prochaine fois du si joli temple à côté de l’école, dont la quiétude était rompue par autre chose que des slurp)

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