Mardi 29 novembre 2016

Le premier bonheur du jour, comme chantait Françoise Hardy, n’est pas un rayon de soleil (qui s’enroule sur ta main, etc.) mais les lignes colorées au-dessus de la terre, là-bas vers le nord, tandis que l’on survole la nuit.

Le deuxième bonheur, c’est la visite d’un hôtel ouvrant ses portes le 1er décembre. Pourquoi bonheur ? Parce que le lieu, constitué de 10 maisons anciennes, parvient à sauver, ces 10 maisons, tandis que le reste de la ville se transforme, se plastifie, s’uniformise. Le touriste lambda, ne franchissant pas les portes, profitera seulement des façades sauvegardées conjuguées à la modernité d’un portail de métal, mais le touriste moins lambda (et aisé) profitera de la jolie conjugaison entre ancien et moderne, dont on nous rebat les oreilles avec le Japon, certes, mais qui permet de sauver ici ce petit bout de patrimoine vernaculaire. Au milieu de cette conjugaison, les fleurs de chez Mitate, les plantes sélectionnées par Seijun Nishihata, le graphisme de Kazuya Takaoka et les “monochromes” photographiques de Taisuke Koyama.

Le troisième bonheur, c’est de retrouver son lit à 20h.

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