Lundi 2 janvier 2017

La fiche Wikipédia sur le Nouvel an japonais précise qu’à cette période, les petits garçons jouent au cerf-volant et les petites filles aux raquettes. Cette généralisation semblant provenir d’un livre d’images français des années 50, a sa réponse toute empirique et personnelle lorsque nous allons sur les bords de la rivière, après avoir acheté un café dans un konbini pour le boire en regardant Hiei san : tout le monde fait du cerf-volant et les raquettes semblent avoir été remises au placard pour ce jour familial.
Au retour vers la maison, l’avenue Kitaoji est étonnamment vide, la quasi totalité des rideaux métalliques étant baissés. L’ambiance est alors propice à un poil de folie toute japonaise pour notre carte de vœux annuelle. Mais c’est surtout l’effervescence chez les voisines, une effervescence de cours de cuisine qui se transmet jusque chez nous en raison de l’intérêt porté sur notre four. Et une effervescence en bouche et toute en saveurs françaises le soir-même.