Les derniers jours, Lutz Bassmann les passa comme nous tous, entre la vie et la mort. Une odeur de pourri stagnait dans la cellule, qui ne venait pas de son occupant, encore que celui-ci fût à l’article de et se négligeât, mais du dehors.
Antoine Volodine ; Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze
Je lis ces premières lignes et les suivantes, cela me plait, d’autant que sa présence a récemment éclairé par deux fois son travail, un éclairage peut-être dû à la couleur des yeux, à l’humour pétillant, à l’homme brillant (vous notez le champ lexical, hein ?). Je referme l’ouvrage, le retourne, ignore ce qui est écrit sur la quatrième et décolle délicatement la petite étiquette de 2020 yens, qui arrache malgré tout la peau du livre, dorénavant négligé du dehors