Lundi 3 avril 2017

Soudain, c’est l’effroi et la tristesse. Elles ne sont plus là. Les photographies, épinglées sur le panneau d’information du sanctuaire, ont été retirées ; il ne reste plus rien, rien qu’un fond verdâtre. Il me reste une ou deux images, prises au téléphone portable, et le souvenir de ces tirages aux couleurs irréelles ayant subi l’humidité, le gel, l’été, l’hiver, la lumière passant par dessus les cyprès, le vent s’infiltrant derrière les vitres coulissantes en plexiglas et le regard étonné des passants.