L’un est parti promener le chien. L’autre est encore au lit mais bien sûr il se lève, nous salue, à peine les valises posées dans un grand soupir. Elles sont remplies de vêtements engorgés de l’odeur du sable et de quelques cadeaux ; probablement on y trouvera même un peu du vent de l’océan. Nos corps fatigués se reposeront plus tard, pour le moment ce sont les retrouvailles entre toi et tes amis, et ainsi, ma rencontre avec eux. Nous partageons la même initiale, et donc ce petit-déjeuner copieux, revigorant, faisant oublier celui de l’avion : enfin le café est bon, enfin le croissant croustille. Les souvenirs aussi.