Jeudi 25 avril 2019

Sans risque, je propose l’Italie. Sans surprise, non plus. Sans grand voyage non plus, même si le vin me renvoie dans les étés secs, les hivers humides et les printemps fleuris du Salento.
Mais parler de ce qu’on a mangé, c’est manger encore. Alors j’évoque le déjeuner de samedi : il nous entraîne un instant, S et moi, en terres inconnues. Nous voilà quelque part en Asie centrale, sans plus de précisions puisque j’ai oublié le nom de la ville que tu m’avais citée, et que j’avais pu localiser, là-bas, si loin. J’ai oublié ce que tu m’en as dit, oui, déjà oublié. Peut-être si peu. Peut-être écoutais-je à peine, l’esprit embarqué au milieu de paysages dont je ne savais rien, sauf quelques saveurs.