Son corps s’anima peu à peu, brisant l’image qui s’était figée dans mon regard à force d’inaction, et c’est un ensemble d’ombres, de muscles et de peaux oubliés qui me revinrent lorsque Hitomi commença à se mouvoir. La lente torsion de son bassin dévoila des chairs ankylosées, fatiguées de ne pas avoir bougé, elle ramena fébrilement ses épaules vers l’avant tout en étirant ses jambes puis acheva ce geste en empoignant la blague à tabac.
::: Théo Casciani ; Rétine