Je me retourne. Ils sont derrière moi sur papier glacé. C et P scrutent l’horizon par une fenêtre, H se rhabille, J, N, Z et K me regardent. Je réalise qu’ils sont là, que tu les as côtoyés durant ces jours. Souvent je les oublie, mais souvent le regard de J m’agrippe.
Tu as regardé les photos ? Le mot mausolée t’amuse.
Je n’ai jamais évoqué leur présence avec A, lorsqu’il venait, peut-être parce que la sienne gommait leurs visages. Il manque, d’ailleurs, A. D’autres aussi : de F il y devrait y avoir cette photo dans un train de février. K est là car j’aime l’image, l’esquisse de son sourire à califourchon sur ce sofa de skaï et sur la tête ce bonnet qu’il n’avait peut-être pas quitté de la journée. Peut-être même pas dans ce bar ; nous y avions tans ri.