Sur sa table basse, une revue sur la communication publique. Il me dit que je devrais m’y abonner. Il a raison. Je lui dis qu’il me faut revenir aux fondamentaux de mon métier, et pour cela lire, lire ce qui ce fait, ce qui se dit et ce à quoi d’autres ont déjà réfléchi ou ce que d’autres ont déjà analysé et trouver le temps de réfléchir derrière tout ça, le digérer pour retrouver une légitimité, une assurance, une clarté, les mots. Je lui parle de tout ce que j’ai à faire et il y a les mots multitude, grand écart, précipitation. Je regarde derrière moi, je vois que le CELSA c’était il y a bientôt 7 ans. Je sens que quelque chose m’échappe.
Au téléphone il y a ensuite Z. Nous parlons de ce projet qui aurait pu m’emmener dans son pays si j’avais dit “Oui” et si j’avais été sélectionné, mais les raisons du “Non” sont multiples. Il me demande alors ce que c’est qu’être artiste. Mais il préfère que l’on attende de se revoir. Je chercherai sur Internet, d’abord, dit-il.