Ainsi, pour la première fois, oui je crois bien que c’est la première fois, j’écris, au deux tiers du livre, à son auteur. Je sais que nous avons des amis en commun : je me souviens de J parlant de lui, mais J peut-il être encore considéré comme un ami ? Alors : “avions” ? Je lui dis donc cela, pour entamer le message. C’était plus fort que moi : il fallait que je l’écrive, et surtout à lui, suite à ce que j’avais lu et que j’aurais pu écrire. Je n’évoque que l’émotion procurée, et je le remercie. Sa façon de se dévoiler dans le livre me libère : je sens qu’il ne me jugera pas, quoi que j’écrive. Je sens que l’essentiel, c’est pour moi de le dire, et pour lui de le lire.
Je ne sais pas encore que nous avons des amis virtuels, puisque J me le dira, qu’ils le sont. Je ne sais pas encore qu’il accepte tout le monde comme ami, puisque je n’ai pas encore lu cette précision à la fin du livre. Depuis donc, amis, là, nous le sommes aussi.