Mercredi 8 juillet 2020

Je reviens ces jours-ci à ces moments où je peux être avec moi-même, c’est-à-dire bien avec moi-même, apaisé de ce qu’il y a autour, ces gens que je ne connais pas, ce qui semble être du vide mais est rempli de vos présences potentielles, quelque chose qu’on pourrait nommer douceurs fantomatiques si on ne donnait aux fantômes que la définition d’une présence qu’on ne peut toucher au moment où ils sont là. J’avais répondu à B, lorsqu’il m’avait écrit pour me demander si je faisais la tête, que je regardais passer les nuages. Je l’avais alors laissé seul avec cette métaphore qui n’en est pas une, cette phrase à laquelle il manque quelques mots pour être parfaitement compréhensible. Demain je lui dirai.