Mardi 14 juillet 2020

Nous traversons la Nive pour aller déjeuner. Je ne sais pas encore que je me régalerai d’un plat local et d’une portion de frites généreuse ; le vent sera trop frais. Soudain, je lève la tête – où donc était mon regard ? – et le voici planté devant moi, les poings sur les hanches, cette moue amusée qu’on lui sait : Thomas. Il est la seule personne, dans mes connaissances, qui, je crois, vit ici au Pays Basque. Nous parlons brièvement, de lui, de moi, de là où nous vivons ; nous le savons. N’aurait-il pas grisonné depuis ?