Je vous envoie cette image. Nous avons ensemble partagé plus qu’un ciel, quelques nuages.
Toi, tu me réponds que c’est beau.
Toi, tu me demandes ce que c’est, d’une petite voix. Plus tard nous parlerons, comme presque chaque jour, habitude légère et souriante, comme un petit… un petit quoi ?… un petit quelque sur le fil des jours. Un petit rien, et déjà tant, puisque personne d’autre n’a cette place, cette place que tu as créée puisque c’est toi qui a appelé, puis appelé encore, combien de fois ?, et encore plus puisque enfermés nos voix cherchent un peu de liberté, et maintenant m’y voilà, dans cette petite musique du soir, c’est moi parfois qui appelle. Et puis c’est moi qui te dit qu’il faut dire, poser les questions, tirer les films, poser les jalons, tout ça, tu sais, alors je te dis, aussi, je te dis qu’il me faut autre chose, autre chose que t’entendre dire que tu n’as rien fait.