Hier soir j’avais franchi le pas. Je t’avais envoyé le pdf. Je m’en étais libéré.
Déjà tu me réponds. Tu reprends mes mots, tu dis que ce n’est pas du tout fou, ni insupportable. Tu dis que c’est simplement beau. Tu dis que ça t’a fait rire, sourire et même un peu pleurer (un tout petit peu) des fois. Tu ajoutes que c’est purement moi et vraiment beau. Je relis cela : tes pleurs. Je relis cela : c’est purement moi. C’est purement moi : c’est beau cette formule et sûrement tellement vrai, de dire ça, tellement vrai dans ce que cela dit d’un morceau de moi, ce moi qui nomme un livre Présence de l’amour à l’intérieur.
Et j’ai ton accord. Cet objet, peut-être, vivra.
Or, je suis dans le tram. Il est tard pourtant, 20h10 : le travail m’engloutit parfois.
Donc je suis dans le tram. Et je pleure. Un tout petit peu.