Vendredi 27 novembre 2020

Il dit mon nom, je me retourne. Il me dit que le scanner montre en effet que c’est un peu gros, mais que ce n’est pas inquiétant, que c’est normal, que plein de gens ont ça. Il me rassure sur un autre point, mes yeux s’écarquillent, mon esprit se soulage. Il est jeune, ses cheveux sont frisés, il doit être amusant quand il n’est pas au travail : il a une bonne tête derrière le masque, là, debout derrière ma chaise, dans l’espace d’attente des scanners de l’hôpital, un espace étrange que ce coin de couloir où passe les patients, en une allitération alitée, donc.