Lundi 12 avril 2021

C’est un jour qui démarre à 7h49 quand le vacarme de l’installation d’un échafaudage résonne dans la cour deux jours plus tôt que prévu. C’est un jour douloureux, ça se passe dans la tête, et rien n’y fait car résonne dans le crane tout ce que j’ai à faire durant cette semaine de vacances qui débute, avec en petite cerise aigre sur le gâteau trop sucré ce que j’aurais dû faire avant de partir en congés. Ce que j’ai à faire ? Lire, écrire, compter, faire, défaire, prévoir, mettre en page, corriger, calibrer… et rentrer les plantes et les fleurs deux jours plus tôt que prévu, installant un joli jardin d’hiver devant la fenêtre.

Alors je fuis les écrans ; ils n’aident pas la douleur à s’évaporer. Je fuis aussi la rive gauche pour marcher démasqué. J’essaye de me libérer l’esprit, mais ça grésille là-haut. Je sais qu’il suffit de penser au plaisir que j’aurai, sur les deux projets d’écriture. Je sais qu’il suffit que je pense à autre chose aussi, ça tombe bien, te voilà. Tu me parles de lui, de vos projets, de ce que la vie peut-être pourrait vous offrir. Ma tête part alors sur d’autres chemins le temps que tu es là. Et la lumière assombrit encore plus tes yeux.