Nous arrivons sous le pont, tu me montres la vue, tu me dis quelque chose pour m’inciter à faire une image, mais je te dis que ça montre trop, c’est trop évident. Tu ne comprends pas. Je ne sais pas comment expliquer pourquoi certaines images montrent trop : elles montrent ce que l’on a photographié, il n’y a rien derrière, rien à côté, rien à creuser. Des feuillages m’empêchent une frontalité qui oublierait la construction pour donner des lignes sombres. La vue sur la Garonne, si l’on tourne le regard vers la droite, n’est pas plus intéressante : c’est une vue sur la Garonne. Je la fais, je te montre. Tu vois ?