Il me faudrait parler de la maison de la voisine. Ça ferait un roman, tout ça, cet enchevêtrement, du Georges Perec ou du François Bon, du Claude Simon peut-être. Ce qui ferait livre, aussi, c’est que ça disparait, qu’ils ont fait du ménage, du grand ménage. Ce qui ferait livre, qu’il reste encore les traces de sa vie ici, cette vie soudain diminuée ; une fois par semaine, peut-être, elle reviendra.
Quand on en parle, on n’a pas d’émotions ; je crois que c’est recouvert par le factuel, par le débarras débarrassé, les nains de jardins encore là, les chats qui errent, la clématite sauvée. Pourtant c’est quelque part, ça doit attendre pour s’exprimer. Il reste quelques poules. Je devrais lui écrire.