Le “Happy Birthday” de P est l’un des premiers que je vois. Il est suivi d’un ballon. Je m’attendais à autre chose. Le même message en français peut-être. Un baiser sûrement mais il n’a pas osé peut-être.
D’autres messages suivront, ici, là. L’efficacité de Facebook pour rappeler les anniversaires crée quelque chose d’un peu sans âme, une sorte d’entassement, et les timides comme les sincères, sont au milieu de quelques inconnus.
C’est sur Instagram que toi tu m’écris. En anglais toi aussi : “Happy birthday beybiman!“. J’avais oublié : c’est ainsi que parfois tu m’appelais. C’est là que l’émotion m’étreint, en commentaire de la vignette montrant une image du film “Il n’y a pas de rapport sexuel”, improbable rencontre entre tes mots et cette image, improbable présence de ce titre dans ce journal, et tout cela pourrait amener son lot de commentaires en ce dimanche léger.