Machine à musique, siège rouge, rencontre avec Santiago H. Amigorena. Je suis en train de lire son livre ; je l’aime assez peu, il y a comme quelque chose qui grince un peu dans le récit et le style, sans que je sache vraiment pourquoi. Mais le précédent est l’un de mes plus beaux souvenirs littéraires, souvenirs trompeur, plaisir trompeur : peut-être avait-il alors écrit ce que j’aurais aimé écrire ou su écrire.
La rencontre va se terminer. Je lui demande pourquoi il n’aime pas le mot écrivain. Il ne répond pas vraiment. Vous préférez le mot auteur ? Non plus. Je ne suis pas sûr qu’il pense ce qu’il dit. Mais non en rions tous.