Une fois couché, j’ouvre le carnet noir, j’y écris des questions qui n’auront jamais de réponses. Et puis après les mots, ce sont les larmes qui sont sortent. La lumière est éteinte, je voulais dormir. Cela fait, je crois, une semaine qu’elles n’ont pas coulé. Elles sortent, s’expulsent, comme le 26 au matin, bruyantes, violentes.
Je crois que j’ai besoin de ne pas oublier ce moment dans la nuit alors il est ici, lui aussi, comme les autres émotions reportées depuis 4 jours. Je crois que c’est ici, et pas caché dans l’intimité d’un carnet, pour dire au monde que “ça a eu lieu” – que disait Barthes sur les photographies et le “ça a eu lieu” ? – et parvenir à refaire cohabiter le quotidien et “ça”, parvenir à parler de l’incongruité de mon attente, de l’insistance de la pluie, d’une chanson qui passe ou bien des corps absents.