Tu reviens toi aussi, des mois plus tard. Nous parlons de ce qu’est être fils, dans ces moments que nous avons récemment traversés, toi et moi, différemment. Avant de partir, tu me dis des choses très gentilles sur moi, bien sûr tu parles aussi d’E, qui en disait dis-tu, tu dis ce qu’il disait ou quelque chose comme ça. Je bafouille quelque chose en retour, c’est trop tard, c’est toi qui a pris de l’avance, pourtant je le pense mais je ne sais pas très bien faire, dire des choses gentilles, ça sonne faux pour peu que j’hésite un peu en cherchant les mots justes. Encore faut-il qu’ils viennent, les mots. C’est comme ici, parfois ça ne veut pas.