Je pars dîner chez C. Il y aura J, bien sûr, mais nous trois seulement. Je ne prends pas mon appareil photo. Je ne prends plus mon appareil photo. C’est un mélange de lassitude et d’envie, l’envie de “faire autrement / passer à autre chose / regarder à un autre rythme.” C’est aussi dû à une espèce de nausée devant toutes ces images faites et stockées pour “pas grand chose” sur un ordinateur qui étouffe. Un ras-le-bol doublé du besoin de me concentrer au maximum sur les images qui constitueront le projet multi-expositions qui débutent le 7 mars. C’est aussi une forme d’expérience – déjà vécue. C’est un besoin de légèreté. Aussi je regarde les jours vides, du 10 au 14 janvier : c’est une respiration.