A la terrasse je te retrouve. Nous ne nous connaissons pas : tu as vu mes images et tu es de passage. Nos vies professionnelles actuelles auraient pu nous faire nous rencontrer avant, ou bientôt. C’est aujourd’hui, par la photographie.
L’instant se prolongera, dans tant et tant d’images, les couleurs des tenues et leur matière, du blanc du jaune du rouge des strass des transparences, les regards que l’on pose, toi sur moi, moi sur toi, soudain tu te détournes, parfois tu n’attends pas alors il est trop tard, ou bien tu laisses, tu as aussi compris le temps qu’il me faut pour un angle, une lumière, moi jamais sûr de moi.
Jusqu’au soir volubile, dans ce bar où la foule, elle aussi, est autrement vêtue.