Mardi 21 juin 2022

Il y avait donc cette boîte contenant des CD, avec des photos ou des compils, dites “compils pour l’auto-radio”. Je l’avais rapportée de chez maman récemment, elle y trainait depuis longtemps, cette boîte, dans une caisse plastique dans laquelle il y a quoi d’autres ?… oh… je ne sais plus. La caisse est au pied de la fenêtre, enfin presque, sur le côté. Il reste encore là-bas des machins, plein de machins, pas jetés, par possible. Pas grand chose, mais tout de même…

Sur l’un des disques, soudain, Paco Ibañez. Il est arrivé comme ça, l’émotion aussi.

Tú no puedes volver atrás
porque la vida ya te empuja
con un aullido interminable,
interminable…

Soudain. Sans comprendre les paroles, parce que l’émotion vient de la voix, de la langue, d’un adjectif. Parce que bien sûr surgissent les images d’un matin froid pour dire adieu, une autre forme d’adieu. Parce que revient l’idée que je ne sais que peu de sa sensibilité, si ce n’est qu’elle était bien enfouie.

La chanson suivante c’est aussi soudain, et c’est autre chose. Et me voilà dansant, sans pour autant enfouir.